Dans la légende populaire estonienne, la puissante colline de Toompea, qui s'élève à trente mètres au-dessus du reste de la ville, serait le tumulus du grand roi Kalev. Sa femme Linda l'aurait fait ériger en son honneur après sa mort. Assise en haut du tumulus, elle aurait pleuré son défunt mari et ses larmes auraient formé le lac Ulemiste. Histoire du château de Toompea Plus scientifiquement, la colline de Toompea est formée de calcaire naturel datant des temps mésozoïques. Depuis toujours, elle occupe une place particulière dans la conscience des citadins de Tallinn. En effet, c'est traditionnellement à cet endroit que la ville a toujours été gouvernée, du premier fort en bois construit au IXème siècle au château de Toompea qui abrite le parlement estonien. Aujourd'hui, la coquille du château trône toujours au sommet de la colline. Elle abrite notamment en son sein le Parlement estonien, bâtiment moderne à la façade rose bonbon. Une des tours du château est cependant toujours debout. Il s'agit de la tour Pikk, la plus haute des fortifications du château. C'est de cette tour qu'en 1987, que les estoniens ont défié la domination de la Russie soviétique en hissant leur drapeau au sommet. Ceci est communément cité comme l'un des événements clés de la révolution estonienne qui a finalement conduit à l'indépendance en 1991. Les nombreux monuments de la colline de Toompea L'impressionnante cathédrale Alexandre Nevski se trouve également sur la place du château (Lossi Plats). Malgré sa beauté indéniable, elle n'est pas vraiment un objet de fierté nationale pour les estoniens. Elle a été construite en 1900 par les Russes dans une volonté d'imitation de Saint-Basile à Moscou. Le projet était une tentative grossière de marquer l'identité russe sur la ville et de supprimer l'esprit national estonien.
Dans la légende populaire estonienne, la puissante colline de Toompea, qui s’élève à trente mètres au-dessus du reste de la ville, serait le tumulus du grand roi Kalev. Sa femme Linda l’aurait fait ériger en son honneur après sa mort. Assise en haut du tumulus, elle aurait pleuré son défunt mari et ses larmes auraient